Analyse grammaticale du français — exercices interactifs et schémas de dépendances

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Analyse grammaticale & syntaxique du français en ligne

Un analyseur complet pensé pour les élèves, enseignants, rédacteurs et toute personne souhaitant vérifier ou approfondir ses analyses. Il identifie automatiquement les catégories grammaticales et la structure de la phrase, puis affiche des résultats clairs et pédagogiques.

Identification des classes de mots

L’outil reconnaît et étiquette les catégories suivantes :

  • nom
  • adjectif
  • verbe et auxiliaire
  • adverbe
  • déterminant
  • pronom
  • préposition
  • conjonction (coordination / subordination)
  • etc.

Sujet & Prédicat (groupe verbal)

La phrase est segmentée en Sujet et Prédicat, avec précision du type de chacun.

  • Types de sujet : exprimé, sous-entendu, composé, ou avec verbe impersonnel.
  • Types de prédicat : verbal, nominal (copule), verbonominal.
  • Les adverbes et la négation (ex. ne… pas, ne… plus, ne… jamais) sont intégrés au groupe verbal, conformément aux pratiques des exercices scolaires.

Compléments

  • COD / COI : détection avec heuristique basée sur les prépositions fréquentes (à, de → tendance COI selon le contexte).
  • CC (compléments circonstanciels) : cause, temps, lieu, manière, but, condition, concession, conséquence, comparaison, etc.
  • Complément du nom (nmod), complément d’agent (passif), apposition, apostrophe (interpellation).
  • Groupes prépositionnels (PP) : repérés et mis en évidence pour les activités « entourer les groupes prépositionnels ».

Concordances & accords

  • Accord sujet–verbe : personne et nombre, y compris avec la copule être.
  • Accord nominal : déterminant/adjectif ↔ nom (genre et nombre).
  • Accord du participe passé : aide contextuelle — avec être, accord avec le sujet ; avec avoir, accord possible avec un COD antéposé (notamment clitique).
  • Pronoms clitiques : me, te, se, nous, vous, le, la, les, lui, leur, y, en — reconnaissance de la fonction et des positions :
    • proclitique devant le verbe conjugué,
    • enclitique avec l’infinitif ou l’impératif affirmatif.

Voix passive

  • Passive périphrastique : être + participe passé + par.
  • Passive pronominale : se + verbe.
  • Signalement des transformations actif ↔ passif lorsque pertinent.

Subordonnées

  • Complétives et relatives.
  • Circonstancielles : causales, conditionnelles, concessives, temporelles, finales, consécutives, comparatives/modales.
  • Marqueurs usuels repérés : parce que, si, bien que, quand, afin que, de sorte que, comme, etc.

Diagrammes de dépendances

Deux modes pédagogiques de visualisation ; nœuds étiquetés en français (sujet, COD, COI, CC, complément du nom, copule, auxiliaire, etc.) pour faciliter la lecture et l’explication.

Fonctionnalités pratiques

  • Analyse d’une phrase isolée ou d’un court texte.
  • Retour instantané avec surbrillances et étiquettes cohérentes.
  • Export des résultats et conversion en exercices interactifs.
  • Parcours pas à pas pour progresser en grammaire et en syntaxe.

Comment bien exécuter un exercice de grammaire et de syntaxe

Réussir un devoir de langue n’est ni une chasse au trésor ni un test d’intuition : c’est une démarche patiente, méthodique, presque artisanale. Voici une manière de faire, pas à pas, pour traiter sereinement n’importe quelle phrase — des classes de mots aux subordonnées, jusqu’aux diagrammes de dépendances.

1) Lire, respirer, segmenter

Commencez par lire la phrase à voix basse. Repérez les verbes conjugués : ce sont des phares. La ponctuation découpe déjà le terrain ; s’il y a plusieurs verbes, il y a peut-être coordination ou subordination. Ne cherchez pas tout à la fois : l’analyse aime la progression.

2) Nommer d’abord les classes de mots

Attribuez une étiquette à chaque élément : nom, adjectif, verbe (ou auxiliaire), adverbe, déterminant, pronom, préposition, conjonction (de coordination ou de subordination), etc. Cette couche morphologique est la carte d’identité des mots. Elle évite les contresens, par exemple confondre un que pronom relatif avec un que conjonction de subordination.

3) Distinguer Sujet & Prédicat (groupe verbal)

Le verbe rassemble autour de lui un groupe verbal qui constitue le prédicat. Identifiez le sujet et qualifiez-le : sujet exprimé (La classe travaille), sous-entendu à l’impératif (Ferme la porte), composé (Paul et Marie), ou encore verbe impersonnel (Il pleut). Puis caractérisez le prédicat : verbal (Il court), nominal avec copule (Elle est heureuse), ou verbonominal (Il devient médecin).

N’oubliez pas que les adverbes et la négation (ne… pas, ne… plus, ne… jamais) appartiennent au groupe verbal : ils modulent l’information prédicative (Elle ne parle pas encore).

4) Identifier les compléments avec méthode

Une fois le cœur Sujet–Prédicat dégagé, attaquez les dépendances :

COD / COI. Demandez-vous : « qui ? quoi ? » pour le COD, « à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ? » pour le COI. Une heuristique utile : les prépositions à et de signalent souvent un COI (Elle parle à son frère, Il se souvient de sa promesse), mais gardez l’esprit critique : c’est le rôle qui prime.

CC (compléments circonstanciels). Regroupez les indications de temps, lieu, manière, cause, but, condition, concession, conséquence, comparaison. Ce sont des obliques typiques : Le matin, dans la cour, avec soin, pour réussir, si tu veux, etc.

Autres dépendances. Relevez le complément du nom (nmod) (le cahier de grammaire), le complément d’agent au passif (Le texte est annoté par l’élève), l’apposition (Paris, capitale animée) et l’apostrophe/interpellation (Mes amis, écoutez).

Groupes prépositionnels (PP). Entourez les blocs formés d’une préposition + groupe nominal (à la fenêtre, de la ville, avec prudence) : cet exercice visuel révèle la structure et prévient les découpes hasardeuses.

5) Vérifier les concordances (accords)

Accord sujet–verbe. Assurez la concordance en personne et nombre, y compris avec la copule : Les données sont fiables.

Accord nominal. Harmonisez déterminant et adjectif avec le nom (genre/nombre) : ces analyses précises, un exercice difficile.

Participe passé. Rappelez la règle sans dramatiser : avec être, accord avec le sujet (elles sont arrivées) ; avec avoir, accord possible si le COD est antéposé, souvent sous forme de clitique : Je les ai vues, Elle ne l’a pas oublié.

Pronoms clitiques. Les séries me, te, se, nous, vous, le, la, les, lui, leur, y, en exigent un placement précis : Elle me le donne (proclitiques devant le verbe conjugué) ; Donne-le-moi (enclitiques à l’impératif affirmatif) ; aller y réfléchir (enclitique à l’infinitif).

6) Reconnaître et transformer la voix passive

La passive périphrastique s’écrit être + participe passé + par : Le résultat est expliqué par la professeure. La passive pronominale s’entend dans Ça se lit vite. Testez mentalement l’équivalence avec l’actif (La professeure explique le résultat) pour valider le complément d’agent et la place des actants.

7) Cartographier les subordonnées

Chaque verbe conjugué supplémentaire mérite une question : introduit-il une complétive (Je pense que tu viens) ? Une relative (Le livre que j’aime) ? Une circonstancielle : causale (parce que), conditionnelle (si), concessive (bien que), temporelle (quand), finale (afin que), consécutive (de sorte que), comparative/modale (comme) ? Les marqueurs sont des portes ; nommez-les pour mieux raisonner.

8) Passer au schéma : les diagrammes de dépendances

Quand les étiquettes sont posées, dessinez la phrase. Les diagrammes de dépendances (même en version très simple) rendent visibles les relations : sujet accroché au verbe, COD ou COI sous le groupe verbal, CC en satellites, complément du nom sous le nom tête, copule et auxiliaire regroupés dans le prédicat. Deux variantes pédagogiques suffisent : l’une minimaliste pour les premiers pas, l’autre plus complète pour les distinctions fines.

9) Trois réflexes de fin d’exercice

Relire la phrase comme si vous l’expliquiez à quelqu’un ; l’oral repère les accrochages. Vérifier les accords visibles (pluriels, participes, chaînes déterminant–nom–adjectif). Encadrer les groupes prépositionnels restants et demander « que modifient-ils ? » : si vous savez répondre, l’analyse tient.

10) Exemple filé (mini-banc d’essai)

Les deux élèves ne se sont pas encore décidés à rendre leur devoir.

Classes : Les (dét.), deux (adj. numéral), élèves (nom), ne / pas (négation), se (pronom clitique), sont décidés (auxiliaire + participe), encore (adv.), à (prép.), rendre (verbe inf.), leur (dét. poss.), devoir (nom).

Sujet : Les deux élèves (exprimé, pluriel). Prédicat : ne se sont pas encore décidés à rendre leur devoir (verbonominal, négation et adverbe inclus). COD : (implicite pour se décider ; l’infinitif introduit par à marque le projet). COI : non. CC : non explicite. PP : à rendre leur devoir.

Concordances : sont décidés → accord sujet–auxiliaire, participe passé avec êtredécidés (masc. plur.). Clitique se placé avant l’auxiliaire. Subordination : groupe infinitif dépendant de se décider. Passif : non. Diagramme : verbe tête se sont décidés avec sujet à gauche, négation et adv. dans le groupe, PP (à + infinitif) rattaché au prédicat, complément du nom (leur + devoir) sous le nom devoir.

Conclusion

Un bon devoir n’est pas celui qui aligne des termes savants, mais celui qui justifie chaque choix : étiqueter, relier, vérifier. Nommez les classes, qualifiez Sujet & Prédicat, démêlez COD/COI et CC, repérez compléments du nom et groupes prépositionnels, contrôlez les accords (y compris avec les clitiques), testez la voix passive, cartographiez les subordonnées, puis dessinez. La grammaire n’est pas une forêt noire : c’est un jardin que l’on trace allée par allée.

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